Cette section est un espace d'expression où les citoyens s'ouvrent sur des sujets qui leur tiennent à cœur et qui mettent en valeur notre milieu. Sainte-Sophie, riche de ses citoyens engagés nous inspire! Vous souhaitez publier un texte? Envoyez-nous votre proposition.
Notez que le service des communications se réserve le droit d'éditer votre texte, de le publier ou non selon ses critères de sélection et durant une durée limitée.
L’événement annuel de la municipalité J’embellis Sainte-Sophie incite les citoyens à s’impliquer davantage pour rendre notre municipalité encore plus belle et invitante par son aspect floristique. Nous y croyons et y participons avec entrain!
Bravo à la Municipalité de poursuivre d’année en année avec cette rencontre qui attire plus de 1200 citoyens, par la remise de fleurs, d’arbres et de compost à ces derniers.
Il y a quelques semaines, notre jardinage familial a permis de surprendre cette magnifique sauterelle jaune dans nos plates-bandes de fleurs.
N’est-ce pas joli pour l’œil? Merci à notre municipalité d’encourager sa population à cette convivialité collective et par conséquent au verdissement de notre environnement si important pour le mieux vivre ensemble.
Dans le cadre de la démarche Municipalité Amie des ainés au Québec, le Plan d’action 2023/2027 de la Municipalité de Sainte-Sophie, à l’article 2.6.4, suggère d’adhérer au programme Les Fleurons du Québec.
L’adhésion au programme viendrait en renfort à l’événement J’embellis Sainte-Sophie et contribuerait davantage à motiver les citoyens à participer à l’embellissement de leur propriété et par conséquent notre belle municipalité avec fierté.
Allons, si possible, participons au programme Les Fleurons du Québec.
Bonjour à tous!
Depuis déjà trois ans, nous avons la chance d’observer des tortues serpentines chez nous, grâce au marécage voisin qui attire une faune extraordinaire : canards, outardes, chevreuils… et bien sûr, nos précieuses tortues! Avec mon fils, nous avons eu la joie d’aider 15 bébés tortues à rejoindre l’eau en toute sécurité il y a deux ans, et 3 autres l’an dernier. Des moments inoubliables, d’autant plus touchants que la maman revient pondre chaque année, au même endroit chez nous. J'enlève donc les carreaux de l'entrée du sous-sol, pour lui permettre de pondre tranquille, et les remets en octobre!
Selon les observations, notre municipalité pourrait aussi abriter d’autres espèces comme la tortue peinte et la tortue des bois.
Vous pouvez aussi signaler vos propres observations sur le site : www.carapace.ca
Les tortues pondent généralement entre la mi-mai et la fin juin, et les bébés émergent entre la fin août et septembre, compte tenu de la température. Malheureusement, leurs nids sont souvent installés près des routes, ce qui met les œufs et les adultes en danger. Durant cette période, les femelles quittent leur habitat aquatique pour chercher un site de ponte adéquat. Elles traversent parfois les rues comme ici, la rue Henri. Elles sont alors très vulnérables.
Soyons vigilants! Ralentir en voiture à proximité des zones humides, éviter de déranger une tortue en ponte, et protéger les nids sont des gestes simples et essentiels.
Ensemble, faisons de notre coin de pays une municipalité amie des tortues!
Merci à tous ceux et celles qui prennent le temps de les observer, de les respecter… et de les protéger puisqu'elles sont en voie de disparition.
Texte rédigé par une citoyenne et édité par la Municipalité pour des fins de publication.
En 1848, John Breen entreprend la traversée de l’Atlantique depuis l’Irlande vers Montréal, fuyant la famine. Il s’installe alors sur une terre située à l’emplacement actuel du lac Breen. On raconte qu’il aurait passé son premier hiver dans un caveau qu’il avait lui-même creusé.
Deux ans plus tard, il fait venir son épouse, Catherine McCalley, ainsi que leurs enfants d’Irlande. Ils s’établissent dans une maison située là où se trouve aujourd’hui la rue des Cèdres. John, l’un de leurs fils, épouse Christina Tait et s’installe non loin de son père.
George, l’un des fils de Christina et John, poursuit d’abord ses études à Montréal, où il travaille quelques années. Par la suite, lui et sa conjointe, Yvonne Lamarche, déménagent à Sainte-Sophie pour habiter la maison paternelle avec son père et son frère John.
Vers 1920, George entreprend la construction d’un moulin à scie et d’un barrage, donnant ainsi naissance au premier lac artificiel de Sainte-Sophie. Durant les années 1950 et 1960, il développe le secteur autour du lac en subdivisant les terres pour y construire des chalets destinés aux villégiateurs.
Le parc Breen, situé au 409, rue des Loisirs, a été nommé en mémoire de George Breen (1895-1974).
Quant à John, il ouvre un gaz-bar au village et travaille comme soudeur. Il épouse Cordélia Dufour.
Enfin, en 1958, Bernice, l’une des filles de George, ouvre un casse-croûte sur la rue des Cèdres, près du lac Brière.
Les Breen ont été parmi les premiers défricheurs des terres de Sainte-Sophie, au milieu du XIXe siècle.
Texte inspiré d’un extrait du livre Le temps que j’m’en souviens de Normand Champagne, rédigé par un citoyen et édité par la Municipalité pour des fins de publication.
Peu après son arrivée à Montréal, Michael Bazusky épouse Marcia Marusek, elle-même ukrainienne. En 1913, il achète une terre à Sainte-Sophie où se trouve déjà une maison construite précédemment par les O’Grady.
Étonnamment, c’est à la Montreal and Light Company que M. Bazusky travaille, laissant sa femme, Marcia, seule une partie de la semaine avec leurs enfants. La famille traverse, non pas sans difficultés, la crise de 1929.
Le couple démarre alors un élevage de porcs qui améliore sa condition. Il peut également compter sur l’aide financière de leur fille, Lina, partie travailler à Montréal à l’âge de 12 ans.
Plus tard, en 1960, Lina se remarie à la suite du décès de son premier mari. Elle revient vivre à Sainte-Sophie dans la maison familiale en 1968.
C’est le fils Joseph qui reprend l’élevage de porcs de son père. Joseph, l’entrepreneur au grand rire, épouse la Polonaise Nina Bidler avec qui il a quatre enfants dont Olga, qui est bien connue pour son implication à Sainte-Sophie. Joseph met également sur pied aussi une entreprise de déneigement et d’excavation, transformant ainsi le paysage de Sainte-Sophie en creusant le chapelet de lacs que nous connaissons aujourd’hui. Il est aussi marguillier de 1965 à 1972. Joseph décède en 1997, après une période trouble composée de hauts et de bas.
Olga, pour sa part, travaille pour le gouvernement et est élue conseillère en novembre 1997.
Texte inspiré d’un extrait du livre Le temps que j’m’en souviens de Normand Champagne, rédigé par un citoyen et édité par la Municipalité pour des fins de publication.